Les règles de la circulation routière dans le code de la route

La signalisation

La signification des panneaux selon leur forme et leur couleur

Les formes et les couleurs des panneaux de signalisation diffère selon l’information qu’ils communiquent. La connaissance de ceux-ci est indispensable au respect des règles de la sécurité routière. La signification des panneaux par catégorie est la suivante :

panneau-danger
Danger
Triangulaire, blanc bordé de rouge
50 m avant le danger en agglomération et 150 m avant hors agglomération
panneau-interdiction
Ordre ou interdiction
Rond, blanc bordé de rouge
À l’endroit de l’information
panneau-obligation
Obligation ou fin d’obligation
(selon le motif indiqué)
Rond, bleu foncé bordé de blanc
À l’endroit de l’information
panneau-indication
Information ou indication
Carré ou rectangulaire, bleu clair bordé de blanc
À l’endroit de l’information ou avant en fonction de la signalisation en place et des besoins
panneau-localisation
Localisation
Rectangulaire et blanc
À l’endroit de l’information
panneau-direction
Direction
(ou changement de direction)
Rectangulaire en forme de flèche et vert
À l’endroit de l’information

Il est à noter que des panneaux temporaires peuvent être placés pour une durée déterminée. Ceux-ci sont les mêmes que les panneaux normaux, à l’exception de leur fond de couleur jaune qui les différencient des autres. Ces panneaux sont placés lors de travaux ou de difficultés de circulations temporaires.

Le marquage au sol

Le marquage au sol comprend différentes informations :

  • les lignes (lignes longitudinales et lignes de rives)
  • les flèches directionelles qui indiquent au conducteur la direction à suivre
  • les informations diverses (voies de bus, etc)

En ce qui concerne les lignes de marquage au sol, il en existe deux sortes : les lignes longitudinales et les lignes de rive. Les lignes longitudinales séparent les différentes voies de la chaussée, il en existe 4 sortes :

  1. les lignes continues : elles se caractérisent par un trait blanc continu, elles ne peuvent être ni chevauchées ni franchies
  2. les lignes de guidage T1 : elles se caractérisent par un trait plein de 3 mètres tous les 10 mètres, et définissent les voies sur des chaussées à sens unique ou sur des chaussées à double sens où les dépassements sont autorisés
  3. les lignes de guidage T1 doublées d’une ligne continue : elles sont placées sur des chaussées à double sens de circulation, dans ce cas, seuls les conducteurs se trouvant du côté de la ligne de guidage sont autorisés à effectuer des dépassements
  4. les lignes de dissuasion T3 : elles se caractérisent par un trait plein de 3 mètres tous les 1,33 mètre, elles annoncent généralement l’apparition d’une ligne continue et dissuadent ainsi les conducteurs d’entamer un dépassement, elles peuvent également se situer entre la chaussée et une piste cyclable ou bien une voie de bus

Les lignes de rive sont des lignes qui séparent l’accotement de la chaussée.
Il en existe 3 sortes :

  1. les lignes T2 : elles se caractérisent par un trait plein de 3 mètres tous les 3,5 mètres, elle servent séparer les voies d’insertion, de décélération ou d’entrecroisement, ainsi qu’à délimiter les voies d’entrée et de sortie des véhicules lents
  2. les lignes T’3 : elles se caractérisent par des traits pleins de 20 mètres tous les 3 mètres, elles se trouvent au niveau des bretelles de raccordement et à l’approche des carrefours à sens giratoire
  3. les lignes T4 : elles se caractérisent par des traits pleins de 39 mètres tous les 13 mètres

Les flèches directionnelles peuvent indiquer la droite, la gauche ou continuer tout droit, elles sont placées au milieu de la chaussée, tout comme les autres indications sous forme de marquage au sol comme les indications de voies de bus, de pistes cyclables ou autres.

La réglementation aux intersections

Il existe plusieurs règles concernant le franchissement d’une intersections, ce sont les suivantes :

  • le conducteur doit toujours indiquer la direction qu’il souhaite emprunter afin que les autres automobilistes puissent anticiper ses mouvements, cela limite le risque de surprise des autres usagers et donc le risque d’accident
  • le conducteur doit emprunter la voie sur laquelle il a le droit de conduire
  • le conducteur doit prendre en compte les règles de priorité élémentaires lorsqu’il franchit une intersection, notamment les panneaux indiquant une priorité comme un cédez-le-passage ou un stop
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Les règles des croisements

Généralités concernant les croisements

En France, dans la plupart des croisements, le véhicule que l’on croise circule sur la voie de gauche. Cependant, il existe certaines circonstances de croisements spécifiques qui les rendent plus délicats, comme dans le cas d’une chaussée rétrécie.

Que faire dans le cas d’un croisement difficile ?

Des croisements peuvent être qualifiés de difficiles lorsque le gabarit des véhicules, leur nombre, leur poids, leur position sur la voie, la pente de la chaussée ou la largeur de la chaussée ne permettent pas aux conducteurs de se croiser dans des conditions optimales. Dans ces conditions, les conducteurs se doivent de laisser la priorité au véhicule ayant le plus de difficultés à croiser les autres, afin de diminuer le risque d’accident.

Comment effectuer un croisement à un carrefour ?

Le croisement à un carrefour s’effectue selon des règles prédéfinies par le code de la route, celui-ci prévoit deux façons différntes de se croiser dans cette situation :

  1. le croisement à l’indonésienne : il consiste en un contournement par la droite du véhicule à croiser et s’applique dans le cas où aucun marquage au sol n’est présent, il n’existe dans ce cas aucune règle de priorité et les conducteurs devront être particulièrement attentifs à la circulation
  2. le croisement autour d’un point : il consiste en un contournement autour d’un point défini par le marquage au sol (contrairement au cas précédent), cependant, à l’instar du cas précédent, il n’existe aucune règle de priorité et les conducteurs devront être attentifs à la circulation avant de se croiser
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Les règles des dépassements

Généralités concernant les dépassements

On parle de dépassement lorsqu’un véhicule circulant sur la voie publique dépasse le véhicule qui le précède et qui circule sur la même voie que lui. Dans le code de la route français, les dépassements doivent généralement s’effectuer par la gauche. En ce qui concerne les routes à trois chaussées, seule la chaussée centrale est réservée aux dépassements, car la voie de gauche est occupée par les véhicules circulant en sens inverse.

Règles de conduite concernant les dépassements

Le dépassement est règlementé par des règles précises. Ainsi un conducteur a le droit de dépasser le véhicule qui le précède si :

  • aucune signalisation ne l’interdit (comme des panneaux d’interdiction de dépasser)
  • la vitesse du véhicule circulant devant celui qui désire effectuer un dépassement se situe en-dessous de la limite autorisée
  • le conducteur a une visibilité suffisant lui permettant de dépasser (à l’avant comme à l’arrière du véhicule)
  • la position du véhicule sur la voie respecte les distances de sécurité et l’allure du véhicule respecte les limitations de vitesse

Que faire dans le cas d’un dépassement difficile ?

Notons toutefois que certaines conditions de circulation peuvent rendre le dépassement difficile voire impossible. Par exemple, l’étroitesse de la route, la présence de nombreux virages, ou le manque de visibilité (dans des conditions climatiques inhabituelles) peuvent empêcher le dépassement ou le rendre très difficile. Dans ces conditions, il est conseillé aux automobilistes d’attendre de se trouver dans une situation plus favorable au dépassement, afin de limiter les risques d’accident.

Les interdictions de dépassement

Dans certaines situations, les dépassements peuvent être interdits, c’est le cas notamment quand le dépassement présente un réel danger pour les usagers. Il est alors signalé par un marquage au sol en conséquence comme une ligne continue ou par des panneaux indiquant clairement l’interdiction d’effectuer un dépassement.

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Les règles concernant la vitesse de circulation

Tout conducteur se doit de connaître et de respecter les limitations de vitesse car les excès de vitesse sont passibles de retraits de points sur le permis de conduire, voire de l’annulation ou de la suspension de celui-ci. Cependant, ces limitations de vitesse diffèrent selon l’expérience du conducteur, en effet, un conducteur hors période probatoire n’est pas tenu de se soumettre aux mêmes restrictions qu’un conducteur en période probatoire.

Pour un conducteur en période probatoire

La vitesse est limitée à 50 km/h en agglomération et sur les routes dont la visibilité n’atteint pas les 50 mètres (et ce pour les conducteurs hors période probatoire également). Pour les conducteurs en période probatoire, la vitesse de circulation est limitée à :

  • 100 km/h sur les routes à chaussées séparées par un terre-plein central ainsi que sur les sections d’autoroutes limitées à 110 km/h pour les conducteurs confirmés
  • 110 km/h sur les autoroutes
  • 80 km/h sur toutes les autres routes

Pour un conducteur hors période probatoire

Pour les conducteurs hors période probatoire comme pour les conducteurs en période probatoire, la vitesse est limitée à 50 km/h en agglomération et sur les routes dont la visibilité n’atteint pas 50 mètres. En ce qui concerne les autres limitations de vitesse, elles sont fixées à :

  • 110 km/h sur les routes à chaussées séparées par un terre-plein central ainsi que sur les sections d’autoroutes limitées à 110 km/h
  • 130 km/h sur les autoroutes (hors les sections précédemment citées)
  • 90 km/h sur toutes les autres routes

Les règles de circulation concernant l’arrêt et le stationnement du véhicule

Il faut tout d’abord différencier l’arrêt et le stationnement d’un véhicule. L’arrêt constitue une immobilisation brève et temporaire du véhicule, pour déposer un passager par exemple tandis que le stationnement est arrêt prolongé, en attendant le retour du conducteur du véhicule. L’arrêt et le stationnement sont régulés par des panneaux ainsi que des marquages au sol, car il n’est pas possible de s’arrêter et de stationner partout. Certains emplacements de stationnement sont réservés à la livraison de marchandises, d’autres ne sont disponibles qu’à certaines périodes du mois et d’autres peuvent être payantes.

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