Conduire en toute sécurité
La maîtrise technique du véhicule
La capacité d’un conducteur à maîtriser son véhicule est essentielle pour conduire en toute sécurité. Elle consiste en la maîtrise d’un ensemble d’actions techniques que le conducteur doit être en mesure de réaliser.
Les bons réflexes à avoir au volant
Les bons réflexes et les bons comportements à avoir au volant sont les suivants :
- respecter les distances de sécurité afin de pouvoir s’arrêter avant de causer un accident
- être suffisamment attentif aux autres usagers afin d’anticiper leur comportement et de limiter le risque d’accident
- communiquer ses intentions aux autres conducteurs afin de ne pas les surprendre
- avoir une bonne connaissance des situations à risque (mauvaise visibilité, temps de pluie, route étroite, etc)
L’influence de l’état physique du conducteur sur la conduite
L’ouïe et la vue sont deux outils nécessaires à la conduite
La conduite n’est pas autorisée pour les personnes ayant une note moyenne inférieure à 5/10 pour les deux yeux, car la vue est indispensable à la conduite en toute sécurité. De même il est conseillé de maintenir ses capacités auditives durant un trajet, en diminuant le volume de la radio par exemple, et en limitant au maximum les distractions auditives. Le port de corrections, tant au niveau visuel qu’au niveau auditif doit être précisé dans les mentions additionnelles du permis de conduire de la personne concernée.
La vigilance du conducteur et les éléments susceptibles de l’altérer
La vigilance du conducteur est une question d’état d’esprit, mais pas uniquement. En effet des facteurs extérieurs peuvent altérer la vigilance de celui-ci, on peut par exemple citer les facteurs suivants :
- un volume trop élevé de la radio
- l’envoi de SMS ou autres au volant
- des communications téléphoniques au volant
- le réglage du GPS pendant la conduite
Cette liste n’est pas exhaustive mais donne une idée des comportements à éviter lorsque l’on conduit un véhicule.
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L’influence des médicaments sur la conduite
Il est à noter que même les médicaments les plus anodins, parfois disponibles sans ordonnance d’un médecin, peuvent troubler la conduite. En effet, certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires incompatibles avec la conduite comme la somnolence, les nausées, la perte de vigilance. Depuis 1999, les médicaments susceptibles d’affecter la conduite sont signalés par des pictogrammes. C’est pour cette raison que le conducteur doit être particulièrement attentif au pictogramme présent sur la boîte du médicament, il en existe trois différents :
Soyez prudent ! Ne pas conduire avant d’avoir lu la notice | |
Soyez très prudent ! Ne pas conduire sans avoir demandé l’avis d’un professionnel de la santé | |
Attention danger ! Ne pas conduire. Demandez l’avis d’un médecin pour pouvoir reprendre la conduite |
L’alcool et les drogues
Même si elle est autorisée, la consommation d’alcool est fortement déconseillée aux conducteurs car elle altère le jugement de celui-ci de par ses effets euphorisants. Les restrictions concernant l’alcool sont encore plus fortes pour les conducteurs en période probatoire car la tolérance les concernant n’est que de 0,2 g/l. En ce qui concerne la drogue, aucune tolérance n’est appliquée car elle est illégale en France et ses effets sur la conduite sont tous aussi néfastes que ceux de l’alcool. Sa consommation est sévèrement punie par la loi.
La somnolence
La somnolence est fortement susceptible de provoquer des accidents de la route. Pour prévenir celle-ci, il est conseillé au conducteur de se reposer convenablement avant le trajet, surtout si celui-ci est long, et de faire des pauses toutes les deux heures environ. Si le conducteur conduit de nuit ou si le trajet est long et monotone, ces recommandations doivent être suivies avec encore plus de rigueur.
L’état psychologique du conducteur
Lorsqu’il conduit, le conducteur doit rester concentré sur la route. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de faire conduire une personne qui se trouve en état de choc ou dans une situation émotionnelle ou psychologique complexe.
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Quels sont les gestes indispensables lors des premiers secours ?
Protéger la zone de l’accident
Lors de l’arrivée sur la zone d’un accident de la route, il existe deux situations différentes :
- les secours sont déjà sur place
- l’accident vient de se produire
Dans le premier cas, il vaut mieux continuer sa route, en évitant ainsi de gêner les secours dans leur intervention ou les autres conducteurs qui empruntent cette route. Il est même préférable de contourner la zone pour faciliter le travail des secours. Dans le premier cas en revanche, il est indispensable de porter secours aux victimes de l’accident. La procédure à suivre est la suivante :
- garer son véhicule après la zone de l’accident pour ne gêner ni les autres usagers ni les secours lors de leur arrivée
- allumer les feux de détresse afin d’avertir les autres usagers de la présence de l’accident au cas où ceux-ci ne l’auraient pas vu
- porter le gilet de haute visibilité jaune afin d’être vu de loin et d’éviter tout risque d’accident supplémentaire
- placer le triangle de pré-signalisation en amont de l’accident pour avertir les autres usagers de la présence de celui-ci, pour que ceux-ci puissent anticiper et adapter leur conduite, ce triangle doit être placé à moins de 30 mètres du lieu de l’accident
Les personnes étant déjà sortie du véhicule ou des véhicules accidentés doivent être mise en sécurité derrière la glissière de la route. Le conducteur doit également prévenir les secours le plus rapidement possible.
Savoir évaluer l’état des victimes de l’accident
Cette phase est extrêmement délicate car les données récoltées devront ensuite être fournies aux secours afin de leur permettre d’évaluer la gravité de l’accident. Il faut notamment vérifier si :
- la victime est consciente ou non
- la victime respire ou non
- le coeur de la victime bat ou non
- les saignements (s’ils sont présents) sont abondants ou légers
- la victime souffre et ce qui la fait souffrir (dans le cas où elle est capable de répondre)
Prévenir les secours
Les secours peuvent être prévenus à partir :
- de n’importe quel téléphone portable même si celui-ci est verrouillé
- des bornes d’appel d’urgence situées tous les deux kilomètres sur les autoroutes
La personne qui appelle les secours devra fournir le maximum d’informations possibles afin que l’intervention soit plus efficace. Elle devra également fournir :
- son nom ainsi que son numéro de téléphone
- des renseignements concernant la nature de l’incident ainsi que les risques potentiels (incendie par exemple)
- le lieu exact de l’accident (numéro de route, direction et point kilométrique)
- le nombre et le type de véhicules impliqués dans l’accident
- le nombre de victimes et des renseignements concernant les blessures de celles-ci
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Les numéros d’urgence disponibles sont les suivants :
- le 18 qui est le numéro des pompiers
- le 15 qui est le numéro du SAMU
- le 112 qui est le numéro européen des services de secours
En cas d’accident il vaut mieux appeler le 112, qui transmettra ensuite les informations au poste de secours le plus proche de l’accident, l’intervention sera ainsi plus rapide et plus efficace.
Secourir les blessés
Lorsque l’on se trouve sur le lieu d’un accident, afin de porter assistance aux victimes, il est possible de :
- s’assurer que la victime puisse respirer et donc que ses voies aériennes soient dégagées
- rassurer la victime en lui parlant et en lui fournissant une présence humaine, il ne faut cependant pas l’angoisser en lui parlant de la gravité de ses blessures (si c’est le cas)
- couvrir la victime à l’aide d’une couverture isothermique, quel que soit le climat, une personne en état de choc à la suite d’un accident a souvent froid
- compresser les plaies afin de stopper l’hémorragie si la victime saigne abondamment (attention cependant, il est fortement déconseillé d’effectuer un garrot)
Les gestes à éviter sont les suivants :
- déplacer la victime, car cela risquerait d’aggraver ses blessures, à l’exception d’un risque de noyade ou d’incendie imminent
- donner à boire à une victime, car certaines opérations exigent d’être à jeûn, cela pourrait donc empêcher le secours de celle-ci
- retirer son casque à un motard impliqué dans un accident car cela pourrait aggraver certaines blessures au niveau des vertèbres du cou, s’il en a
L’intégration des notions de premiers secours dans l’examen du code de la route
La réforme de l’examen du code de la route en mai 2016 a intégré les premiers secours dans l’examen de manière significative, afin de sensibiliser les jeunes conducteurs aux accidents de la route et de les informer sur les comportements à adopter en cas d’accident.
Les stages PSC1
Des stages de premiers secours peuvent être effectués partout en France. Ils sont ouverts à tous les usagers de la route. On les appelle les stages PSC1, ils permettent d’apprendre ou de ré-apprendre les bons gestes en cas d’accident de la route.