La sécurité des passagers adultes dans le véhicule
La ceinture de sécurité et son utilité
Le conducteur doit s’assurer que tous ses passagers ont bouclé leur ceinture de sécurité, si ce n’est pas le cas, il peut avoir une contravention lors d’un contrôle routier, si les passagers n’ayant pas bouclé leur ceinture de sécurité sont mineurs. En effet, depuis 2005, le conducteur est également responsable du port de la ceinture des passagers de moins de 18 ans ainsi que des systèmes de retenue pour les enfants en bas âge (comme les sièges autos ou les réhausseurs). En cas de non port de la ceinture de sécurité de ses passagers, il encourt une amende forfaitaire de 135 euros ainsi qu’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.
La ceinture de sécurité permet de limiter les mouvements des passagers lors d’une décélération violente, les empêchant d’être projetés dans l’habitacle du véhicule et donc limitant considérablement les blessures occasionnées. Elle doit être positionnée en diagonale et passer par la clavicule, le sternum et la hanche, il est à noter également qu’une ceinture de sécurité vrillée peut occasionner des blessures lors d’un freinage brutal. De plus, il est fortement déconseillé de rallonger les ceintures de sécurité à l’aide de pinces, car cela diminue énormément leur efficacité en cas de freinage ou de collision. Si le passager ou le conducteur est une femme enceinte, cela ne la dispense pas du port de la ceinture de sécurité, elle devra simplement la passer le plus bas possible sous le ventre, afin que le futur enfant ne soit pas touché en cas de choc ou de décélération brutale.
Le rôle des airbags
Tous les véhicules récents sont équipés de systèmes de sécurité comprenant des airbags frontaux et des airbags latéraux qui permettent d’amortir considérablement les chocs en cas de collision. L’efficacité de l’airbag est maximale lorsque la personne a, en outre, bouclé sa ceinture de sécurité.
Il existe différents types d’airbags, ce sont les suivants :
- les airbags frontaux
- les airbags latéraux
- les airbags rideaux
- les airbags genoux
- les airbags anti-glissement
- les airbags latéraux arrière
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Ceux-ci ont différentes fonctions et permettent de protéger différentes parties du corps du conducteur ainsi que de ses passagers s’il en transporte. Il faut savoir que les airbags frontaux se situent en général dans le volant, pour le conducteur, et dans la boîte à gants pour le passager avant.
Le fonctionnement de l’airbag se fait en plusieurs phases, qui, réunies, ne durent pas plus de 150 millisecondes. Les phases se suivents de la façon suivante :
- la détection
- le déclenchement
- le déploiement
- l’amortissement
- le dégonflage
Lorsqu’un choc se produit, c’est un capteur qui mesure la décélération qui détermine si un signal électrique doit être envoyé au boîtier contenant l’airbag pour que celui-ci se déploie ou non. Si la présence des airbags s’avère nécessaires, compte tenu des données mesurées, le signal est ensuite transmis au générateur de gaz qui gonfle les coussins, ceux-ci se dégonflent ensuite sous la pression du corps, ce qui permet d’éviter un effet de rebond et qui permet également de déplacer des personnes dans l’habitacle, lors de l’intervention des secours par exemple.
Les airbags ne se déclenchent pas tous en même temps, il dépendent de différents capteurs qui analyseront la décélération et décideront si leur déploiement est nécessaire ou non. De plus, les usagers présents dans le véhicule doivent adopter une bonne position afin que les systèmes de coussins de sécurité se révèlent efficaces, le passager avant ne doit, par exemple, pas prendre appui avec ses pieds sur la boîte à gants sous peine de souffrir de graves lésions en cas de déclenchement de l’airbag frontal.
La sécurité des passagers enfants dans le véhicule
Le système de verrouillage des portières
Sur tous les véhicules récents, le conducteur peut activer le verrouillage des portières arrières à partir d’un bouton sur sa portière, elles pourront donc s’ouvrir de l’extérieur mais pas de l’intérieur. Ce dispositif peut s’avérer utile pour éviter l’ouverture des portières lorsque le véhicule est en marche, et notamment si le conducteur transporte des enfants susceptibles d’ouvrir ces portières.
Le choix du siège bébé ou du réhausseur pour enfant
Le conducteur est responsable des mineurs à bord et de leur maintien dans l’habitacle, celui-ci doit également vérifier le bon état de fonctionnement des dispositifs utilisés, comme les réhausseurs par exemple.
Les normes européennes distinguent 5 catégories de sièges pour enfant en fonction du poids de l’enfant, ce sont les suivantes :
- groupe 0 : de la naissance à 10 kilos, l’enfant doit être placé dans un siège prévu à cet effet, dos à la route, si celui-ci est placé sur le siège avant, les airbags doivent être désactivés, toutefois, l’enfant doit être de préférence installé à l’arrière du véhicule
- groupe 0+ : de la naissance à 13 kg, il s’agit du même type de siège que dans le groupe 0 mais celui-ci doit être adapté à la morphologie de l’enfant quand celui-ci grandit
- groupe 1 : de 9 kg à 18 kg, l’enfant se tient assis et sait résister à la force du freinage, il doit donc être installé dans un siège prévu à cet effet, doté d’un harnais, que l’on appelle communément “siège baquet”
- groupes 2 et 3 : pour les enfants de 15 kg à 25 kg et de 22 kg à 36 kg, les enfants doivent être installés dans des sièges spéciaux adaptés à leur morphologie ou bien sur des réhausseurs pour enfant, permettant ainsi une efficacité optimale de la ceinture de sécurité
On considère généralement que, jusqu’à leurs 10 ans, les enfants doivent être installés dans des sièges spécialement conçus pour s’adapter à leur gabarit ou sur des sièges réhausseurs.
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Les nouvelles technologies et les aides à la conduite
Les assistances à la conduite
Il existe plusieurs types d’assistance à la conduite, celles-ci sont nombreuses, ce sont généralement les suivantes :
- Le limiteur de vitesse et le régulateur de vitesse : ce type d’aide à la conduite permet de ne pas dépasser une certaine vitesse, préalablement renseignée par le conducteur (pour le limiteur de vitesse), le régulateur de vitesse, lui, aide le conducteur à circuler à vitesse constante, préalablement renseignée par celui-ci, mais le régulateur se désactive dès que l’usager freine ou décélère, il reprend ainsi le contrôle du véhicule. Ces deux aides sont très utiles et permettent notamment de ne pas enfreindre les règles du code de la route avec des excès de vitesse.
- Le radar de recul : cette technologie consiste en un équipement du véhicule avec une caméra de recul et un détecteur d’obstacles, qui permet notamment de voir derrière le véhicule lors de manoeuvres de stationnement, et de ne pas heurter d’objets ou d’autres véhicules pendant cette manoeuvre.
- Le GPS : ce dispositif de géolocalisation par satellite aide le conducteur à trouver son chemin lorsque celui-ci ne connaît pas bien l’environnement dans lequel il roule. Il peut être intégré à l’ordinateur de bord de la voiture ou bien être installé à part (par exemple les GPS de la marque Garmin ou TomTom). Ils servent à guider le conducteur durant tout le trajet et à le prévenir d’éventuels changements de parcours dus à des travaux, à un accident ou à d’autres obstacles.
- La téléphonie Bluetooth : cette aide est la seule façon pour les conducteurs de communiquer lorsqu’ils sont au volant, téléphoner étant interdit car ceux-ci doivent rester concentrés sur la route et garder les mains sur le volant. Le plus souvent, il s’agit d’une technologie directement intégrée à l’ordinateur de bord de la voiture.
Les assistances à la tenue de la route
Il n’existe qu’une seule aide à la tenue de la route ; il s’agit de l’ESP (programme de stabilité électronique en anglais). Cette aide est utile lorsqu’une perte d’adhérence se fait sentir lors de la conduite, elle permet notamment de conserver une trajectoire correcte, donc d’éviter les risques de déviation du véhicule, et de répartir le freinage sur les quatre roues à l’aide d’un système électronique, ce qui le rend plus efficace.
Les assistances au freinage
De même, il n’existe qu’une seule aide au freinage ; il s’agit de l’ABS (système anti blocage de roues). Ce dispositif se déclenche également en cas de perte d’adhérence et permet à la fois de stabiliser le véhicule et de freiner en urgence. Attention toutefois, si ce système permet d’effectuer un freinage d’urgence sans dévier la trajectoire du véhicule, il ne permet pas de raccourcir la distance de freinage.