Généralités concernant l’éclairage des véhicules
Tous les véhicules sont équipés de systèmes d’éclairage qui permettent à la fois au conducteur d’avoir une bonne visibilité dans des conditions climatiques dites difficiles, comme la nuit ou en cas de brouillard, mais également d’être vu des autres usagers de la route. Il faut savoir que cet éclairage est soumis à des règles strictes du code de la route. En effet, on ne peut pas utiliser n’importe quel éclairage dans n’importe quelle situation. Chaque feu a une utilité bien définie que le conducteur se doit de connaître et de respecter. Ces feux doivent également se trouver en état de fonctionnement, en cas de manquement à cette règle, le conducteur encourt une amende de 68€.
Les feux situés à l’avant des véhicules
Les feux de route
Les feux de route sont généralement représentés par l’icône ci-dessus sur le tableau de bord du véhicule. Ils sont situés à l’avant et permettent de voir à une distance de 100 mètres. Ils ne doivent être utilisés qu’hors agglomération, sur des routes non éclairées où l’usager est seul sur la chaussée, pour ne pas risquer d’éblouir d’éventuels véhicules qui le croiseraient. Si un véhicule arrive en sens inverse, le conducteur doit repasser en feux de croisement durant le croisement, il peut ensuite réallumer ses feux de route. Les feux de route peuvent éventuellement être complétés par les feux de brouillard avant si la route comporte de nombreux virages et est à sens unique. De plus, il est à noter que l’usage des feux de route quand un usager suit un autre véhicule est formellement interdit.
Les sanctions à l’encontre d’un conducteur qui n’aurait pas désactivé ses feux de route en cas de croisement ou de dépassement consistent en une amende pouvant aller de 90€ à 375€.
En ce qui concerne la règlementation sur les feux de route, les LED utilisées sur les feux de route ne doivent pas dépasser une puissance de 60 watts, si tel est le cas, le conducteur peut être sanctionné par les forces de l’ordre au même titre qu’en cas de défaillance de l’éclairage du véhicule.
Les feux de croisement
Les feux de croisement sont généralement représentés par l’icône ci-dessus sur le tableau de bord du véhicule. Ils permettent de voir à une distance de 30 mètres et doivent s’utiliser pour voir et être vus dans les deux cas suivants :
- lorsque le conducteur roule de nuit dans une agglomération sur une chaussée correctement éclairée
- lorsque le conducteur roule de nuit sur une chaussée non éclairée mais comportant une voie où des véhicules circulent en sens inverse, les feux de route ne peuvent pas être activés pour éviter d’éblouir les usagers lors des croisements
Les feux de croisement sont utilisés à la place des feux de route sur des chaussées non éclairées lors de croisement car ils éclairent davantage le côté droit de la route que le côté gauche, ils permettent ainsi d’éviter l’éblouissement des autres usagers, qui pourrait s’avérer dangereux et augmenter le risque d’accident.
Les feux de brouillard avant
Les feux de brouillard avant sont généralement représentés par l’icône ci-dessus sur le tableau de bord du véhicule. Ce sont des feux indépendants des feux de route et des feux de croisement. Ils émettent une lumière fortement dispersée qui permet d’avoir une meilleure visibilité lorsque le véhicule circule sur une route sinueuse, où dans les situations de faible visibilité en générale. Ces feux doivent néanmoins être désactivés en cas de croisement d’un autre usager, pour éviter de l’éblouir, tout comme les feux de route.
Les feux adaptatifs
Les feux adaptatifs sont des feux facultatifs qui s’orientent vers la direction du volant et des roues, ils permettent de mieux voir la chaussée, notamment dans les virages où ils sont plus efficaces que les feux classiques. Cependant tous les véhicules n’en sont pas équipés. L’inclinaison des feux, vers le haut comme vers le bas, peut également être corrigée à l’aide de capteurs de niveau.
Offre Code de la route
3200 questions + cours + vidéos de conduite
17,90 €
par mois
Les feux situés à l’arrière des véhicules
Les feux de stop
Les feux de stop sont constitués de trois lumières rouges, dont deux se trouvent sur les côtés du véhicule, au dessus des feux de position, tandis que la troisième se trouve sous la forme d’un trait lumineux sur le haut du pare-brise arrière du véhicule. Ces feux s’activent automatiquement quand l’usager actionne la pédale de frein. Ils servent ainsi à signaler de manière efficace aux autres usagers l’intention de ralentir du conducteur, ce qui leur permet ainsi de s’adapter en conséquence.
Les feux de recul
Les feux de recul du véhicule sont situés à l’arrière du véhicule, des deux côtés si le véhicule est équipé de deux feux de recul ou seulement du côté droit s’il n’en comporte qu’un seul. Ces feux sont de couleur blanche et s’activent automatiquement quand le conducteur effectue une manoeuvre de marche arrière. Ils permettent non seulement d’éclairer la zone dans laquelle le véhicule recule, et ainsi de conférer une meilleure visibilité de cette zone au conducteur, mais ils permettent également à celui-ci d’être vus des autres usagers, qui anticiperont ainsi la manoeuvre de recul, notamment quand le véhicule qui fait marche arrière se situe perpendiculairement à une route.
Les feux de brouillard arrière
Les feux de brouillard arrière sont généralement représentés par l’icône ci-dessus sur le tableau de bord du véhicule. Ils servent à être vus lorsque la visibilité est très faible, comme par temps de fort brouillard par exemple, mais également en cas de chute de neige. Il est interdit de les utiliser en cas de pluie, même s’il s’agit de pluie violente, car les usagers se trouvant derrière le véhicule risquent d’être éblouis.
Le feu de brouillard arrière est généralement un feu unique, situé du côté gauche du véhicule, il est de couleur rouge, tout comme les feux de stop.
Les catadioptres rouges
Les catadioptres ne sont pas des feux car ils ne comportent pas de LED émettant une lumière, cependant ils servent à réfléchir l’éclairage du véhicule situé à l’arrière, permettant ainsi d’être vu, même si les feux ne sont pas allumés. Ces dispositifs doivent donc être maintenus dans un état de propreté correct, dans un souci de sécurité.
Les feux situés à l’avant et à l’arrière des véhicules
Les feux de position
Les feux de position sont généralement représentés par l’icône ci-dessus sur le tableau de bord du véhicule. Ils sont également appelés “veilleuses”, et s’ils ne servent pas au conducteur à mieux voir, ils permettent en revanche d’être vu des autres usagers. L’utilisation de ces feux est recommandée, voire obligatoire, dans certains cas où la visibilité n’est pas optimale. En général, lorsque la nuit tombe, il est conseillé d’allumer au minimum ses feux de position, même si l’on circule en agglomération ou sur une chaussée éclairée. Il est également recommandé d’utiliser ces feux de jour lorsque la visibilité est réduite, comme en cas de forte pluie, de brouillard (en complément des feux de brouillard avants, ou des feux de brouillard avant et arrière en fonction de l’intensité de celui-ci), ainsi que lors de chute de neige, afin d’être mieux vus des autres usagers. Les feux de position peuvent être allumés en complément d’autres feux précédemment cités en cas de conduite lors de conditions climatiques difficiles.
Offre Code de la route
3200 questions + cours + vidéos de conduite
17,90 €
par mois
Les feux clignotants
Les feux clignotants sont des feux destinés à avertir les autres usagers d’un changement de direction dans la trajectoire du véhicule, afin de leur permettre d’anticiper les mouvements de ce véhicule et donc d’éviter les collisions.
Les clignotants doivent obligatoirement être activés dans les situations suivantes :
- en cas de dépassement d’un véhicule, lorsque la signalisation verticale et le marquage au sol l’autorisent, le conducteur doit se déporter sur la voie de gauche avant de dépasser et doit donc en avertir les autres usahers avant de le faire en activant le clignotant gauche du véhicule
- dans les carrefours à sens giratoire :
- lorsque l’usager souhaite aller vers la droite pour emprunter une sortie, il doit activer le clignotant droit de son véhicule après avoir dépassé la sortie qui précède celle qu’il souhaite emprunter
- lorsque l’usager souhaite aller sur la gauche ou faire demi-tour, il doit activer son clignotant gauche avant de s’engager dans le rond point, puis activer de la même façon son clignotant droit lorsqu’il souhaite emprunter une sortie
- lorsque le conducteur souhaite tourner, s’insérer dans une file de circulation ou rejoindre une route après un arrêt ou un stationnement, il doit l’indiquer aux autres usagers à l’aide de ses clignotants
L’usage des feux clignotants doit être un automatisme de la conduite. En effet, le non usage d’un clignotant alors qu’il aurait du être activé est passible d’une contravention de seconde classe pouvant aller de 22€ à 75€ ainsi que d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire car il s’agit d’une absence de communication envers les autres usagers de la route. C’est en outre un acte dangereux, susceptible de provoquer des accidents pouvant être mortels.
Les feux de détresse
Les feux de détresse, appelés également “warnings”, permettent de signaler une situation comportant des risques ou qui semble anormale, cela évite ainsi de surprendre les autres usagers de la route et leur permet d’anticiper les mouvements du véhicule concerné, en s’adaptant, c’est-à-dire en roulant à vitesse réduite. Les feux de détresse doivent également être activés en cas de panne, lorsque le véhicule stationne sur la bande d’arrêt d’urgence. Les feux de détresse sont généralement représentés par un triangle rouge dans les commandes du véhicule, de façon à être visibles.
Les sanctions encourues par le conducteur en cas de mauvaise utilisation ou de non utilisation des feux de détresse alors que ceux-ci étaient nécessaires dépendent de la situation dans laquelle il se trouve :
- si le conducteur n’a pas activé ses feux de détresse pour prévenir les autres usagers d’un ralentissement anormal de la file dans laquelle il se trouvait, l’amende risquée est de 35€ (contravention de seconde classe)
- si le conducteur n’a pas activé ses feux de détresse alors que le véhicule était immobilisé sur la chaussée, constituant ainsi un danger pour les autres usagers qui peuvent être surpris et ne pas réagir à temps, l’amende risquée est alors de 135€ (contravention de quatrième classe)